Qui suis-je?
J’ai toujours voulu être psychologue et je suis passionnée par mon travail, comme disait Aristote, « Le plaisir dans le travail met la perfection dans le travail », ou pour citer quelqu’un de plus récent ; Steve Jobs : « the only way to do great work is to do what you love » (la seule façon de faire du bon travail est de faire ce que vous aimez).
Après le lycée, où j’avais étudié l’anglais, le français, l’allemand et le chinois, je pensais m’inscrire en double Licence Anglais / Allemand, de continuer le chinois et de découvrir l’italien en option. Cette envie de pouvoir échanger à tout prix avec tout le monde trouvait ses origines dans mon départ de l’Angleterre à l’âge de 8ans.
Lors de mon arrivée en France, en 2002, je ne parlais pas un mot de français. Ce choix d’études supérieurs fût sans doute par empathie pour mon enfant intérieur. Je ne voulais pas que quelqu’un d’autre puisse subir l’inconfort et l’impuissance de ne pas pouvoir comprendre ou se faire comprendre par l’autre.
Certes, avec autant de langues en poche, et j’en apprendrais d’autres, j’allais pouvoir communiquer ! Néanmoins, une question me rognait… qu’est ce que j’allais leur dire? Si mon but était d’aider les autres, communiquer n’allait pas suffire.
Deux semaines plus tard, je me suis inscrite en licence de psychologie!
Je débutais donc mes études à l’Université Rennes 2. Ayant raté les inscriptions initiales, ma première année fût à distance. Ce n’est qu’en licence 2 que j’ai pu assisté aux CM et aux TDs. Cependant, étant contrarié par l’orientation de la fac, et encouragé par un professeur de neuropsychologie, je quitta Rennes et mes amis pour emménager à la capitale dans l’espoir de trouver un enseignement qui me convenait mieux.
J’ai obtenu ma Licence et mon Master de Psychologie clinique et Psychopathologie Intégrative de l’Université Paris Descartes à la Sorbonne, Paris 5, offrant un aperçu des différentes orientations et types de psychothérapies existants. Je me suis spécialisée…
- dans la psychologie du bébé, de l’enfant, de l’adolescent, et de l’adulte ;
- la clinique de la périnatalité, de la première enfance et la théorie de l’attachement ;
- la psychologie du handicap et la psychopathologie du développement TSA (Troubles du spectre de l’autisme)
- et la passation des bilans psychologiques (émotionnels et cognitifs).
et j’ai été sensibilisée…
- à la réglementation, à l’éthique et à la déontologie.
- à la théorie de l’attachement
C’est précisément en Licence 3 en TD de psychopathologie de l’enfant avec Madame Susana TERENO que naitra mon amour pour la théorie de l’attachement (le lien parent – enfant). Cette théorie venait répondre à tellement de questions, elle était tellement abordable, si simple… Quelle évidence !
J’ai donc enrichit ma formation après l’université avec…
- le Diplôme Universitaire de l’Attachement : concepts et applications cliniques d’Antoine et Nicole Guédeney à l’Université Paris Diderot (Paris 7).
- des formations complémentaires pour évaluer l’attachement :
- Pour les adultes – Adult Attachment Interview
- Pour les enfants – The Attachment Story Completion Task
Mon premier emploi était dans un service de pédiatrie générale à l’Hôpital dans la banlieue parisienne. Les enfants de toute âge venait avec leurs parents. La théorie de l’attachement trouvait toute sa pertinence dans ce service. Et qui dit attachement, dit lien. Qui dit lien, dit relation. Qui dit relation, dit sécurité et amour mais aussi perte, deuil et trauma.
De nombreux de mes patients étaient victimes de traumas, voire étaient parfois multi traumatisés, et donc, par conséquents étaient souvent dissociés. La dissociation et le trauma, étant très commun mais très handicapant dans la vie de tous les jours, il était impératif pour moi en tant que jeune psychologue de mieux comprendre ce phénomène.
C’est grâce aux formations suivantes que j’ai pu approfondir mes connaissances dans ce domaine.
A la suite de ces formations et de mes lectures, je me suis dit : « Comprendre c’est bien, mais parfois comprendre ne suffit pas pour guérir! ». J’ai donc recherché une psychothérapie qui s’appuyait à la fois sur la théorie de l’attachement et sur le psycho-trauma. C’est ainsi que j’ai découvert l’ICV.
La thérapie ICV m’a permis d’offrir à mes patients une prise en charge ciblée sur les difficultés relationnels, la confiance en soi mais aussi sur la guérison des traumatismes. Pour cela j’ai complété les formations suivantes :
- ICV Niveau 1
- ICV Niveau 2
- ICV Niveau 3
- Modèle pratique de l’ICV
- ICV pour enfants et adolescents
Afin de mieux pratiquer cet outil, je me suis installée en cabinet libéral dans la banlieue sud de Paris. A fur et à mesure de mes consultations, je me suis rendu compte que de plus en plus de patients qui consultaient pour des difficultés d’anxiété, de dépression, d’hypersensibilité, de timidité sociale, de confiance en soi (…) avaient également un Quotient Intellectuel (QI) élevé.
Etant déjà formée à la passation de bilans psychologiques, en proposant ces évaluations à ses patients, elle s’aperçut que de nombreux d’entre eux étaient, en réalité, Haut Potentiel Intellectuel (HPI).
Soucieuse de vouloir offrir le meilleur soutient et suivi possible à ses individus, j’ai aussitôt trouvé une formation pour mieux comprendre et prendre en charge les HPI :
- Haut Potentiel : Comprendre et Accompagner les Hauts Potentiels Adultes
- WISC-V : passation et clinique de l’évaluation intellectuelle de l’enfant et l’adolescent
Bien que satisfaite avec la thérapie ICV, certains patients étaient moins enthousiastes que moi, et de manière globale, nous sommes d’accord pour dire que c’est assez compliqué de faire confiance à un parfait inconnu. J’ai compris alors l’importance de la psycho-éducation, de prendre le temps d’expliquer le fonctionnement humain au patient et ne pas se positionner en tant que tout-savant.
J’avais fait le lien entre théorie de l’attachement et la thérapie des schémas lors d’un de mes mémoires de Master. Il était temps que je m’y forme.
Issue du courant TCC (Thérapie cognitivo-comportementale), cette théorie offre une explication simple de comment l’on perçoit le monde, les autres, mais aussi soi-même, et comment ces différentes perceptions influencent nos pensées, émotions et nos comportements au jour le jour.
C’est grâce à cette approche que j’ai pu mieux accompagner les couples à se comprendre et à mieux communiquer ensemble.
Au moment où je fais ces formations, nous sommes en pleine pandémie Covid19, entre les différents confinements. Le nombre de prises de RDV ont explosé. Afin de répondre aux demandes et aux problématiques amenés au cabinet, j’ai suivi quelques formations en ligne :
- Le stress
- Violences conjugales
- Inceste et abus sexuels
- L’expertise psychologique
Toujours curieuse et à la recherche de nouvelles techniques, et connaissant déjà l’EMDR et l’intérêt des SBA (Stimulations Bilatérales Alternées), ma prise en charge fut révolutionnée quand j’ai entendu parlé du Brainspotting. Cette psychothérapie est un outil neuro – physio – psychologique et agit sur la mémoire émotionnelle, corporelle et cognitive.
- Brainspotting Niveau 1
- Brainspotting Niveau 2
- Brainspotting Niveau 3
- Brainspotting Niveau 4
- Brainspotting Conférence International
Me voilà avec de très bons outils pour travailler les souffrances relationnelles, prendre en charge les enfants, leurs familles, les couples, les personnes traumatisés… j’abordais ces problématiques avec sérénité sachant que j’avais des outils efficaces pour aider mes patients. Puis un jour, une patiente arrive avec une problématique sexuelle. Nous n’avions jamais abordé la sexualité lors de nos cours à l’université et je n’avais pas suivi de formation dessus.
Cela me paraissait absurde d’avoir appris en détail les différents stades du développement, d’avoir débattu sur l’adolescence, d’avoir abordé la parentalité, sans jamais mentionner une seule fois la sexualité humaine et tout ce qu’elle englobe.
Je me suis donc inscrite à la seule formation de sexologie reconnue en France :
- DIU de la Sexualité Humaine, aujourd’hui appelé DIU de Sexologie clinique
Cette vision globale et intégrative de l’individu, en utilisant les différents outils thérapeutiques ensemble, offrait une meilleur compréhension et un plus grand sentiment de contrôle et de sécurité aux patients, leur permettant de mieux adhérer au processus psychothérapeutique.
Bien que la plupart de mes patients venaient avec une problématique bien définie et une demande bien spécifique, d’autres venaient, sentant qu’ils avaient besoin d’aide mais sans vraiment savoir pourquoi ça n’allait pas.
Un jour, une patiente m’a envoyé un lien Youtube d’une médecin qui présentait une pratique permettant de trouver les origines d’un trouble grâce au TRM (Test Réponse Musculaire) et une technique énergétique pour le résoudre.
Naturellement, étant curieuse, j’ai suivi la formation à Paris fin juin 2023.